Un schéma de coopération européenne efficace

En fonction des objectifs ainsi fixés par la DGA, Dassault Aviation, a confié environ 50 % de la valeur des travaux à des partenaires européens, choisis à l’issue d’une sélection sévère, basée sur les critères suivants.

  • L’excellence et les compétences : l’objectif de ce projet n’était pas de créer de nouvelles capacités technologiques en Europe, mais de tirer le meilleur bénéfice des niches existantes.
  • La compétitivité : ce projet a l’ambition de trouver de nouveaux moyens de réduction des coûts. Chaque partenaire, en complément de son excellence technologique, a été invité à contribuer au projet en apportant le meilleur rapport coût – efficacité.
  • L’engagement budgétaire de chaque gouvernement : l’une des conditions fixées par la DGA française impliquait que chaque pays participant au programme nEUROn contribue à son financement. Pour plus de souplesse, il n’est pas été appliqué dans ce programme un principe de « retour sur investissement géographique». Ce point a été négocié au niveau des gouvernements des pays partenaires.

L’équipe industrielle mise en place

L’équipe industrielle ainsi constituée pour le programme nEUROn est composée de 6 entreprises.

Dassault Aviation (France)

maître d’oeuvre du projet, a été responsable de la conception générale et de l’architecture du système, des commandes de vol, des dispositifs furtifs, de l’assemblage final, de l’intégration des systèmes, ainsi que des essais au sol et en vol,

Alenia Aermacchi (aujourd’hui Leonardo, Italie)

a contribué au projet avec un concept novateur de soute interne d’armements (« Smart Integrated Weapon Bay » – SIWB), un capteur interne EO/IR, les portes de soute et leur mécanisme d’ouverture, ainsi que le système électrique de l’avion, et l’anémométrie,

SAAB (Suède)

a été chargé de la conception du fuselage principal, des trappes de train, de l’avionique, ainsi que du système carburant,

EADS-CASA (aujourd’hui Airbus Defence & Space, Espagne)

a apporté son expérience pour les ailes, le segment sol, et l’intégration de la liaison de données,

Hellenic Aerospace Industry – HAI (Grèce)

a été responsable de la section arrière du fuselage, de la tuyère, ainsi que de la fourniture de racks du « banc d’intégration global »,

RUAG (Suisse)

a pris en charge les essais de soufflerie basse vitesse, et les interfaces entre l’avion et les armements.