Introduction

L’arme aérienne est la première à être utilisée dans toutes les crises ou les conflits de ces dernières années, de la guerre des Malouines à la guerre du Golfe, de la Bosnie au Kosovo, de l’Afghanistan à la Libye, et plus récemment, du Mali à l’Irak jusqu’à la Syrie.

L’aviation de combat est l’arme la plus stratégique, tant par ses effets que par les technologies critiques qu’elle met en œuvre.

Il est indispensable d’acquérir la maîtrise du ciel dès les premiers jours de combat, pour pouvoir mener par la suite des opérations air-sol et air-mer.

Dans les conflits de moindre intensité (guerres asymétriques, contre-insurrection), l’arme aérienne s’impose aussi par sa souplesse d’emploi, sa réactivité et sa précision.

En temps de paix, comme en temps de crise ou de guerre, il faut pouvoir sécuriser l’espace aérien national avec des avions pouvant décoller rapidement pour assurer la police du ciel.

La place décisive de l’arme aérienne dans la guerre moderne est illustrée par le choix réalisé par les états qui souhaitent jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale.


Le Rafale, par ses capacités “Omnirole”, répond parfaitement à l’approche capacitaire voulue par un grand nombre de gouvernements.

Il répond au besoin d’assurer toutes les missions avec le minimum d’avions.

Il permet d’effectuer les missions de police du ciel et de sécurité du territoire, de dissuasion nucléaire, de projection de force et de puissance pour les opérations extérieures, de frappes dans la profondeur, d’appui aérien des troupes au sol, de reconnaissance et d’entraînement des pilotes.

Les trois versions (monoplace et biplace « Air », et monoplace « Marine ») ont été développées avec les mêmes fonctionnalités et les mêmes équipements.


Le retour d’expérience continu des conflits récents montre les attentes des décideurs politiques relatives à l’arme aérienne :

  • la polyvalence, c’est à dire la capacité à assurer, avec le même avion, différents types de missions,
  • l’interopérabilité, ou l’aptitude à combattre en coalition avec les alliés suivant des procédures et des standards communs, ce qui nécessite de pouvoir communiquer en temps réel avec les autres participants, voire de partager des moyens de soutien,
  • la flexibilité, que peut par exemple illustrer la capacité d’un avion de combat à combiner plusieurs missions au cours d’un seul vol (capacité « Omnirole »). Cette capacité permet de passer, sur injonction du décideur politique, d’une mission de coercition (frappe air-sol) à une mission de prévention (intimidation – “show of force”), de recueil d’informations ou même à une mission de protection (supériorité aérienne), d’annuler la mission au dernier moment,
  • la survivabilité, qui consiste à assurer la réussite de la mission et le retour de l’équipage, dans un environnement dense en menaces, grâce à la discrétion, aux dispositifs d’auto-protection, à l’efficacité du système de mission, à la fiabilité des systèmes ainsi qu’à la sécurité active.

Le Rafale réunit toutes ces qualités. Sa conception le rend parfaitement adapté à déjouer les menaces conventionnelles et asymétriques. Il est en pleine adéquation avec les besoins nouveaux des armées dans un contexte géopolitique et sécuritaire en perpétuelle évolution, et il se situe, de par son potentiel de croissance, constamment à la pointe de l’innovation technologique.

Grâce à sa polyvalence et à sa capacité à réaliser toutes les missions de l’arme aérienne, y compris pour du combat de très haute intensité, le Rafale est emblématique du processus de “transformation” mis en œuvre par les Etats-Majors. Il contribue à répondre à la problématique des forces aériennes confrontées à l’exigence de faire toujours plus avec des budgets décroissants dans un environnement économique et stratégique toujours changeant.

Compact, extrêmement puissant, superbement agile et très discret, le dernier-né des avions de combat de la société Dassault Aviation ne se contente pas d’embarquer la gamme la plus large et la plus avancée de capteurs, il en décuple l’efficacité grâce à une technologie particulièrement performante, la « fusion de données multi-capteurs ».