Combat proven : la preuve opérationnelle

Entre 2006 et 2011, les Rafale Air et Marine ont été engagés à de multiples reprises sur le théâtre afghan où ils ont démontré une incontestable efficacité. L’Armement Air-Sol Modulaire AASM, les bombes guidées laser, et le canon de 30 mm y ont été utilisés à de nombreuses reprises avec une précision remarquable.

En 2011, les Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine Nationale ont été à la pointe des opérations de la coalition en Libye. Ils furent les premiers à opérer au-dessus de Benghazi et de Tripoli et ils remplirent tout le spectre des missions pour lesquelles le Rafale a été conçu : supériorité aérienne, attaque de précision avec des AASM, frappe dans la profondeur avec des missiles de croisière SCALP, collecte de renseignements dans le cadre de la mission ISTAR (Intelligence, Surveillance, Tactical Acquisition and Reconnaissance) et appui-feu SCAR (Strike Coordination And Reconnaissance). Au cours de ce conflit, des centaines d’objectifs – chars, véhicules blindés, pièces d’artillerie, dépôts de carburant et de munitions, centre de commandement, systèmes anti-aériens (systèmes sol-air fixes et mobiles) – ont été frappés avec une précision maîtrisée par les équipages de Rafale.


Dès le début de l’année 2013, les Rafale Air ont été engagés dans les missions au Mali. Ils ont pris part à des frappes contre les infrastructures logistiques des forces hostiles et ont apporté leur soutien à des troupes au contact. Quatre Rafale ont conduit le plus long raid de l’histoire de l’Armée de l’Air, entre Saint-Dizier et N’Djamena, la capitale du Tchad. Au total, 21 cibles ont été détruites lors de ce raid de 9 h 35 min. N’Djamena est par la suite devenue une base avancée pour les Rafale et le détachement a accueilli jusqu’à huit appareils pour des opérations dans la Bande Sahélo-Saharienne et en République Centrafricaine.

Les Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine Nationale ont aussi activement participé aux frappes contre les forces ennemies en Irak et en Syrie, aux côtés de nos alliés de la coalition, conduisant des raids à longue distance avec tirs de missiles de croisière Scalp.
En Syrie, les Rafale qui opèrent dans des conditions difficiles, loin de leur base, s’appuient sur leur autonomie exceptionnelle pour attaquer des cibles à de très grandes distances avec une précision chirurgicale. Les Rafale de la Marine Nationale décollant du pont du porte-avions Charles de Gaulle ont permis d’augmenter significativement le nombre d’avions sur le théâtre d’opérations.

Le Rafale prend activement part à la sécurisation de l’espace aérien de l’OTAN (Enhanced Air Policing) dans l’Est de l’Europe : après le déclenchement de l’agression russe en Ukraine, les Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace plus tard appuyés par ceux de la Marine Nationale ont conduit des patrouilles de défense aérienne et tenu des alertes tout l’hiver 2022/2023 depuis une base dans les pays baltes en étant le seul avion de combat à démontrer une capacité à se déployer sans délai (dans deux autres pays voisins) tout en poursuivant la mission.

Par ailleurs, le Rafale a démontré sa capacité à mener des vols opérationnels de plus de 10 heures et à relier les territoires ultramarins les plus éloignés du Pacifique en moins de 48 heures.