Démontrer et interagir

Le Rafale a fait ses preuves depuis 2007 en étant engagé à de multiples reprises sur des théâtres d’opérations extérieures, seul ou en coalition. Combat Proven en Afghanistan, en Libye, au Mali (opération Serval), en Irak et en Syrie (opération Chammal), il a démontré une incontestable efficacité en remplissant tout le spectre des missions pour lesquelles il a été conçu : supériorité aérienne, attaque de précision avec des AASM, frappe dans la profondeur avec des missiles de croisière SCALP, collecte de renseignements dans le cadre de la mission ISTAR (Intelligence, Surveillance, Tactical Acquisition and Reconnaissance) et appui-feu SCAR (Strike Coordination And Reconnaissance).

Pensé pour opérer dans une bulle opérationnelle interalliée, le Rafale, engagé aux côtés des notions partenaires, a démontré à maintes reprises, sa totale interopérabilité.

Opérant loin de sa base dans des conditions difficiles, le Rafale a pu s’appuyer sur son autonomie exceptionnelle pour attaquer des cibles à de très grandes distances avec une précision chirurgicale. Les Rafale de la Marine Nationale décollant du pont du porte-avions Charles de Gaulle ont permis d’augmenter significativement le nombre d’avions sur le théâtre d’opérations.


Le Rafale prend également activement part à la sécurisation de l’espace aérien de l’OTAN (Enhanced Air Policing) dans l’Est de l’Europe : après le déclenchement de l’agression russe en Ukraine, les Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace, plus tard appuyés par ceux de la Marine Nationale, ont conduit depuis 2022 des patrouilles de défense aérienne et tenu des alertes depuis des bases dans les pays baltes, démontrant que le Rafale était le seul avion de combat à posséder la capacité à se déployer sans délai (dans des pays voisins) tout en poursuivant la mission.

Par ailleurs, le Rafale a prouvé sa capacité à mener des vols opérationnels de plus de 10 heures et à relier les territoires ultramarins les plus éloignés du Pacifique en moins de 48 heures.