Introduction

Le Rafale, fleuron de l’industrie aéronautique française, incarne de façon exemplaire la notion de souveraineté nationale. Il est le résultat d’un savoir‑faire stratégique : la conception et la maîtrise dans son intégralité en toute autonomie, d’un système de combat aérien à la pointe de la technologie pour garantir l’indépendance opérationnelle, condition essentielle de la sécurité et de la dissuasion face aux menaces majeures.

Conçu dès l’origine comme un véritable système de supériorité militaire le Rafale est capable d’assurer dans une même mission la supériorité aérienne, l’attaque au sol, la dissuasion nucléaire, la reconnaissance ou encore la projection de puissance à longue distance. Cette polyvalence, alliée à une capacité d’évolution continue grâce à des mises à jour régulières, garantit à la France un outil militaire à la pointe, adapté aux menaces contemporaines et futures.

En opération, le Rafale a démontré sa capacité à intervenir loin du territoire national, illustrant la liberté d’action stratégique qu’il confère à la France et aux pays qui le mettent en oeuvre.


Le Rafale soutient également un écosystème industriel et technologique national, mobilisant des milliers d’emplois hautement qualifiés et stimulant l’innovation dans des secteurs clés comme l’aéronautique, l’électronique ou la motorisation. Chaque commande, qu’elle soit nationale ou à l’export, renforce la base industrielle et technologique de défense (BITD), pilier de l’indépendance stratégique française.

À l’export, Le Rafale a été choisi par 8 pays pour équiper leurs Forces Armées – L’Égypte, pour 55 Rafale, l’Inde, pour 36 Rafale destinés à l’Indian Air Force et 26 Rafale à l’Indian Navy, le Qatar, pour 36 Rafale, la Grèce, pour 12 avions précédemment en service dans l’Armée de l’air et de l’espace et 12 Rafale neufs, la Croatie, pour 12 Rafale précédemment en service dans l’Armée de l’air, les Émirats Arabes Unis, pour 80 Rafale Standard F4, l’Indonésie, pour 42 Rafale et la Serbie, pour 12 Rafale.

Le Rafale contribue, comme pour la France, à la souveraineté des pays qui s’en sont équipés, en confortant leur positionnement à l’échelle régionale et internationale en leur permettant de rester maîtres de leurs choix en matière de défense, de doctrine d’emploi et de modernisation capacitaire.


Les trois versions (monoplace et biplace « Air », et monoplace « Marine ») ont été développées avec les mêmes fonctionnalités et les mêmes équipements.

  • la polyvalence, c’est à dire la capacité à assurer, avec le même avion, différents types de missions,
  • l’interopérabilité, ou l’aptitude à combattre en coalition avec les alliés suivant des procédures et des standards communs,
  • la flexibilité, soit la capacité d’un avion de combat à combiner plusieurs missions au cours d’un seul vol (capacité « Omnirole ») afin de passer d’une mission de coercition (frappe air-sol) à une mission de prévention (intimidation – “show of force”), de recueil d’informations ou même à une mission de protection (supériorité aérienne),
  • la survivabilité, qui consiste à assurer la réussite de la mission et le retour de l’équipage, dans un environnement dense en menaces, grâce à la discrétion, à la capacité de suivi de terrain automatique en très basse altitude et par tous temps, aux dispositifs d’autoprotection, à l’efficacité du système de mission, à la fiabilité des systèmes ainsi qu’à la sécurité active.

Véritable « Multiplicateur de Forces »; développé dès l’origine pour remplacer sept types d’avions tout en assurant toutes les missions qui leur étaient assignées, le Rafale a démontré une efficacité remarquable lors des dernières opérations de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine Nationale.

Grâce à sa polyvalence et à sa capacité à réaliser toutes les missions de l’arme aérienne, y compris pour du combat de très haute intensité, le Rafale est emblématique du processus de “transformation” mis en œuvre par les États-Majors. Il contribue à répondre à la problématique des forces aériennes confrontées à l’exigence de faire toujours plus avec des budgets contraints dans un environnement économique et stratégique toujours changeant.

Il sera l’avion de combat des armées françaises au-delà de 2060.