Ce jour, en 1965, le Mirage III V 01 effectuait son premier vol stationnaire à Melun-Villaroche, aux mains de René Bigand.
Le 29 août 1961, la DTIA commande une étude et la réalisation de deux avions prototypes à essor vertical Mirage III V à Dassault conjointement avec Sud-Aviation. Le Mirage III V est un avion bisonique plus lourd que le Balzac, il préfigure la version opérationnelle. Il est doté de huit réacteurs de sustentation Rolls Royce RB 162-1 et d’un réacteur double flux Pratt & Whitney JTF 10 francisé Snecma TF 106 avec postcombustion.
Les services officiels s’aperçoivent que la formule retenue est trop complexe et plus onéreuse qu’ils ne l’avaient prévu. A la fin de 1965, l’état-major de l’armée de l’Air établit la fiche programme d’un Mirage III V dit 1970 car il estime avoir besoin, en 1970, d’un avion porteur d’armement nucléaire pour remplacer les F 100 et Mirage III E des forces aériennes tactiques pour faire face au risque de destruction des forces par une première attaque ennemie.
La première transition, du vol stationnaire au vol horizontal, a lieu le 24 mars 1966, Jean-Marie Saget étant aux commandes.