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L’aviation : une histoire de femmes 2

Précédemment, le parcours aéronautique de cinq femmes d’exception vous a été succinctement présenté. Le deuxième numéro de cette série, sur le rôle joué par certaines femmes dans l’Histoire de l’aviation, met en lumière quatre nouveaux portraits.

Précédemment, le parcours aéronautique de cinq femmes d’exception vous a été succinctement présenté. Le deuxième numéro de cette série, sur le rôle joué par certaines femmes dans l’Histoire de l’aviation, met en lumière quatre nouveaux portraits.

Raymonde de Laroche

Le 8 mars 1910, elle est la première femme au monde à obtenir le brevet de pilote par l’Aéro-Club de France. Elle participe, dès lors, à de nombreux rassemblements aériens à l’international. Trois ans plus tard, elle remporte la Coupe Fémina de l’Aéro-Club de France pour un vol de plus de quatre heures. En juin 1919, elle bat plusieurs fois des records d’altitude et de distance, en volant à 3 900 puis 4 800 mètres et sur 323 kilomètres.

Maryse Bastié

Pilote de démonstration des avions Potez, elle détient de nombreux records de distance dont celui de 2 976 km, lui valant le Harmon Trophy américain, pour la première fois décerné à une française. En 1930, elle détient également le record de durée de vol, 37h55, battant ainsi le record mondial féminin. Elle crée ensuite une école de pilotage à Orly. Après avoir été résistante durant la guerre, elle devient pilote militaire en 1944.

Maryse Hilsz

Après avoir autofinancé son brevet de pilote, elle devient rapidement une aviatrice hors pair. Détentrice de nombreux records de vitesse et de distance, elle arrache le record du monde d’altitude féminin à 10 200 m en 1932. En tête de liste des femmes pilotes admises dans l’armée de l’Air, Maryse Hilsz est nommée sous-lieutenant et affectée au Groupe de liaisons aériennes ministérielles en 1945.

Hélène Boucher

Surnommée « La Grande Mademoiselle de l’air », elle devient une virtuose de l’acrobatie aérienne en quelques mois. Elle représente la maison Caudron-Renault et ses avions de compétition. Adepte des courses de vitesse, elle emporte en 1934 le titre de championne du monde de vitesse toutes catégories sur 100 km à 412 km/h, ainsi que le record des 1000 km à la moyenne de 409 km/h. Elle décroche également, par la suite, le record du monde féminin à 445 km/h.

Retrouvez la BD « Hélène Boucher : l’étoile filante » qui revient sur l’épopée de cette femme hors du commun et sur les moments clés de son existence.