Latécoère en 1937 puis Breguet en 1939 et enfin Dassault en 1971 : trois noms prestigieux de l’aéronautique ont présidé au développement de l’établissement de Biarritz.
Latécoère en 1937, puis Breguet en 1939, et enfin Dassault en 1971 : trois noms prestigieux de l’aéronautique française ont présidé à la création et au développement de l’établissement de Biarritz.
En 1936, c’est sur l’emplacement de deux fermes que Pierre-Georges Latécoère décide d’implanter des ateliers de construction aéronautique.
En 1939, Pierre-Georges Latécoère et Louis Breguet s’associent pour former la Société Méridionale Aéronautique. La société est dissoute en 1940 et Louis Breguet devient propriétaire de l’usine.
C’est à Biarritz qu’est lancée la série des Br1150 « Atlantic » en 1960 et des « Jaguar » Br121 en 1965, que reprend la société des Avions Marcel Dassault qui acquiert, en 1967, 66% du capital de Breguet Aviation.
L’établissement de Biarritz est intégré à Dassault Aviation en 1971 avec la fusion des deux Sociétés Dassault et Breguet qui donne naissance à la Société AMD-BA (Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation).
L’établissement de Biarritz se spécialise alors dans l’industrialisation et la fabrication des pièces composites pour les avions civils et militaires. L’héritage du savoir-faire de Breguet sur le collage métal-métal des pièces aéronautiques permet au personnel de s’adapter aisément à la fabrication des éléments en matériaux composites au cours de la deuxième moitié des années 1970.
Ainsi la première pièce avion en composite, le gouvernail de Mirage III en carbone/nida, est-elle réalisée en 1974. Suivent, en 1978, les éléments de série en matériaux composites des Mirage F1 et Falcon 50 et la fourniture à Saint Cloud de la dérive et des sous-ensembles composites du Mirage 4000. Dans le cadre des études sur les structures principales en matériaux composites, Dassault et l’Aérospatiale entreprennent en commun la réalisation d’une voilure carbone. Cette application, à une structure vitale d’avion civil, est une première mondiale. Le Falcon 10 n° 5, modifié pour recevoir l’aile en carbone, est rebaptisé Falcon V 10 F. Dassault réalise la cellule d’essai statique et la demi-voilure gauche à Biarritz, tandis que l’Aérospatiale réalise la cellule d’essai de fatigue et la demi-voilure droite à Nantes.
Viennent ensuite les éléments du Mirage 2000, du Rafale et de tous les Falcon.
Biarritz devient également responsable de l’industrialisation et de l’assemblage de structures complexes : la construction du baquet pilote du Super Étendard (1975) et le début de la série du fuselage avant de l’Alpha Jet (1976) construit à plus de 500 exemplaires. L’établissement devient par la suite responsable des fuselages arrières des Rafale et Mirage 2000 ainsi que des empennages des Rafale.
Depuis le début des années 2020, l’établissement assure :