Le logo Dassault Aviation

Découvrez l’histoire de la création du logo Dassault Aviation.

Le 19 juin 1990, le Conseil d’administration substitue à la dénomination sociale Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation celle de Dassault Aviation. Cette modification est assortie de la possibilité, pour chaque filiale ou société sœur, d’associer à son nom celui de Dassault ainsi qu’un vocable représentatif de sa spécialité qui l’identifie immédiatement au sein du groupe.

La Société reçoit aussi un logotype. Retenu à la suite d’un concours interne lancé en septembre 1988, il symbolise :

  • l’élan de la Société vers l’avenir ;
  • la forme aérodynamique à l’aspect d’un « delta » nom qui, en outre, dans le code radio de l’aéronautique, suggère le D initial de Dassault ;
  • le trèfle à quatre feuilles, talisman de Marcel Dassault, créateur de la Société, facteur de chance ;
  • l’ouverture du delta qui oriente vers des idées nouvelles, vers la coopération.

« Je ne crois pas aux talismans, mais je crois à la Providence. Je vais vous dire quel fut mon talisman. En fait, au cours des vacances 1939, juste avant la guerre, en me promenant dans les champs, j’ai trouvé un trèfle à quatre feuilles que j’ai placé dans mon portefeuille. J’ai déjà dit qu’en arrivant à Buchenwald nous avions laissé nos bagages, nos vêtements et tout ce que nous possédions avant de passer à la douche.

Or, à Paris, trois mois après mon retour de déportation, je reçus une lettre du ministère des Anciens Combattants et Déportés m’invitant à me rendre à un certain bureau pour recevoir des objets m’appartenant. Ce bureau se trouvait avenue Bugeaud. Contre ma signature, on me remit, à ma grande surprise, ma montre, mon stylo et mon portefeuille, et dans ce portefeuille se trouvait toujours mon trèfle à quatre feuilles.

J’estime que retrouver à Paris un trèfle à quatre feuilles que j’avais été contraint d’abandonner à Buchenwald, c’est tout au moins un signe bienveillant de la Providence. Peut-être par là mon trèfle mérite-t-il le qualificatif de Talisman ? »

Marcel Dassault, Le Talisman.